Escapade parisienne pour les historiens et les généalogistes de l’Amicale
Une douzaine d’adhérents des groupes « Histoire de l’INRS tome 2 » et « Généalogie et Histoire » se retrouve au petit matin du 5 avril à la gare de Nancy : direction les nouveaux locaux de l’INRS Paris boulevard Richard Lenoir, inconnus pour la majorité d’entre nous - eh oui on ne se refait pas ! - pour une rencontre organisée avec Nicolas Hatzfeld, historien de la santé au travail.La salle du conseil a été mise à notre disposition par Nathalie Guillemy, la directrice du Centre de Paris. Après un tour de table qui révèle la richesse de nos compétences professionnelles accumulées, notre invité, Nicolas Hatzfeld, nous présente de manière très pédagogique le métier d’historien de la santé au travail, ses particularités méthodologiques et sa mise en perspective dans l’évolution socio-économique.
Une « conversation » s’engage alors autour de nos interrogations. Cette matinée est passionnante, enrichissante pour le travail dans lequel le groupe « Histoire de l’INRS Lorraine » s’est lancé, et nous en ressortons, enthousiasmés…et mourant de faim car il est 12h 30 !
A ce moment précis, un clin d’œil à l’histoire de l’INRS non prévu initialement surgit : l’AG de l’Amicale des Anciens de l’INRS Paris qui se tenait dans une salle adjacente vient de prendre fin également et nombre de collègues des deux centres sont alors tout heureux de se retrouver là, trop brièvement au goût de certains…
L’après-midi est organisée autour d’une visite du cimetière du Père La Chaise, généalogie oblige !
Après un déjeuner réconfortant pris dans la bonne humeur dans une brasserie proche du cimetière, nous faisons connaissance avec notre guide, Jean-François, « nécroromantique » comme il aime à se qualifier lui-même, spécialiste en histoire de l’art et grand connaisseur des cimetières parisiens.
Pendant trois heures nous arpentons avec lui les allées ombragées sous un beau soleil de printemps.
Nous nous émouvons devant les stèles toutes récentes de victimes du Bataclan ou de Charlie Hebdo, devant celles - monumentales - érigées en la mémoire des victimes de la barbarie nazie, nous chantons « la vie en rose » devant la tombe d’Edith Piaf, la plus visitée, nous admirons le gisant de Victor Noir, pour sa finesse et ses détails…et tant d’autres. Une après-midi aussi passionnante que notre matinée.
Et dans le TGV direction Nancy, nous nous retrouvons tous heureux de cette journée pleine d’intérêt, d’émotion et de convivialité. 
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