mercredi 24 avril 2024

 

 

Reportage Ghislain Krawsky

Note d'info du CE

36 « Amicalistes » ont participé à cette sortie de fin d’été, sous un ciel plutôt incertain.


1° jour : Notre guide franco-allemande nous attendait à Freiburg-in-Brisgau, capitale de la Forêt Noire. Ville très « écolo » du Bade-Würtemberg. Fondée au 12° s. par les ducs de Zähringen, confiée au 15° s. aux Habsbourg, avec création d’une université, de corporations de marchands, encore signalées sur les trottoirs. Pittoresques ruisseaux-caniveaux (Bächle) pour les anciens métiers ; trottoirs en galets du Rhin. Marché très animé devant la cathédrale de grès rose (géologie cf. les Vosges !) : bel édifice à tour unique romane et gothique flamboyant (visite écourtée !).
Poursuite du trajet en Forêt Noire, région réputée maléfique autrefois, mais enrichie au 12° s. par l’exploitation du sel et de mines d’argent. Paysage aujourd’hui parsemé de fermes typiques à toits « en croupe », jouxtées d’une petite chapelle et d’une maisonnette pour la future belle-fille… « à l’essai » !
Stations thermales inspirées par l’observation d’un chasseur qui aurait vu une biche laver ses plaies aux eaux chaudes.
Poursuite vers le lac de Titisee ; croisière de 2 km sous la pluie, pour mériter un goûter de gâteau Forêt Noire ( avec beaucoup de Chantilly !).

2° jour : Musée de l’horlogerie de Furtwangen, très instructif: premiers mécanismes artisanaux du 13°s. (repères temporels pour les commerces, universités, monastères…), avant le son des cloches, puis les cadrans à aiguille unique ou diversement coloriés ; horloge astronomique avec planétarium, (construite dans une cuisine), indiquant l’heure légale, sidérale, les fuseaux horaires… ; premiers automates(moines sonneurs de cloches, orchestres de foire…), carillons ; et les pittoresques coucous( exemple du mangeur de quenelles), colportés à la hotte.
Balade encore fraîche au bord des cascades du Gutach, fréquenté par les geais et les écureuils. Un entraînement bien léger avant la grimpette (à pied pour les sportifs !) vers le château perché des Hohenzollern, dont la dynastie remonte au 11°s. Dès l’entrée, distribution de patins (peu chaussants !) pour astiquer les parquets sous le prestigieux arbre généalogique des empereurs d’Allemagne. Ce château auparavant en ruine fut réhabilité par un des Frédérique-Guillaume en 1819. « Dommage, Mesdames, son beau descendant de 32 ans est attendu… pour demain ! ». Parcours des salles au décor foisonnant, où ont lieu des concerts annuels pour les orphelins berlinois. Chambres du roi (en rose) et de la reine (en bleu), trésor de guerre, armures, garde-robes (et la tabatière qui protégea Frédérique-le-Grand d’un tir en 1759).
Retour par une descente en lacets vers Freudenstadt (avec commentaires sur cette station thermale et les vins régionaux), puis « transition » par Strasbourg vers Nancy.

 

 

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